Caca (ka-ka) n.m : Excrément, dans le langage des nourrices et des enfants. Il signifie figurément chose malpropre à ne pas toucher. Nerveux (nèr-veû) adj : Qui a rapport aux nerfs. Centre nerveux. Tissu nerveux. Affection, maladie nerveuse. NERVEUX se dit aussi d'une personne qui a les nerfs sensibles. Substantivement, Un nerveux, une nerveuse. Il s'emploie aussi pour désigner un État de nervosité passagère. L'inquiétude le rendait extrêmement nerveux.

Tuesday, July 22, 2008

Bric à brac de rattrapage

Deux mois de silence sur ce blog. C'est la première fois que ça arrive. Jusqu'à maintenant je mettais un point d'honneur à ce que la petite liste sur le côté du blog ait au moins une entrée par mois. Maintenant je pourrais traffiquer l'horloge du blog pour mettre deux entrées pour les deux mois précédents, mais ce ne serait qu'un petit tour de magie, et pas une vraie machine à remonter le temps, qui est la seule machine dont l'invention vaille vraiment la peine, alors à quoi bon?
Les sujets ne manquent pas pourtant, pour gribouiller de nouveau sur cette page. J'avais un post en péparation sur quelqu'un qui m'est cher mais je n'en finis pas d'en finir. J'aurais aimé aussi parler de mon départ de Madcity et mon retour sur le plancher des vaches, qui sont deux événements qui concordent dans le temps et dans l'intensité, mais je ne trouve pas les mots, ou je ne trouve pas le temps, ou je ne trouve pas tout court. J'aurais aimé parler de ceux que je ne reverrai peut-être plus, de ce que je ne serai plus, de mes dificulté à me décider sur la pertinence et l'utilité d'une vrai machine à remonter le temps. J'aurais aimé parler de l'épicier africain et du patron de bar en bas de l'appartement que je n'habiterai plus, des photos que je voulais prendre avec eux et que je n'ai pas prises, des adieux en bonne et due forme que je ne leur ai pas fait. J'aurai aimé parlé de tout ce qui est nouveau ici, et de si ça fait peur et de si ça rend heureux, de combien c'est gigantesque, de combien je me sens petit, de combien je me sens grand, aussi.

J'aurais aimé commenter un peu le blog d'une amie dont l'écriture me séduit et m'émeut chaque jour un peu plus et qui m'a fait penser que l'important n'est pas ce qu'on dit, mais la sincérité avec laquelle on le dit et puis le rythme, la petit musique, là, tu sais?

J'aurais aimé en parlant de musique et pendant que j'y suis vous faire partager mon enthousiasme pour un gârs d'chez nous, Gablé, qui a fait un nouveau disque "seven guitars and a cloud of milk". Ce disque réunit tout ce que j'aime de bricolage, d'humour, de finesse, d'invention. Ses concerts sont ludiques, experimentaux, incroyables. Il était dans la boutique où j'ai acheté son disque et moi je me suis contenté de sourire bêtement quand il m'a dit "trés bon choix!" en me voyant prendre le CD sur le rayon, alors qu' il y a quelques années on avait parlé longtemps après un de ses concerts, même si lui ne s'en souvient peut-être pas. En sortant du magasin, j'ai eu cette sensation désagréable qui surgit quand après être resté muet dans une situation où l'on sait qu'on aurait du parler, les phrases idéales et percutantes vous viennent tout à coup à l'esprit.

Un peu comme aujourd'hui, en fait.

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4 Comments:

Blogger agnès said...

Alors, c est l histoire d un mec, y dit pas les trucs (Mais c est pas Filipo parce qu il meurt pas a la fin). Alors il dit pas les trucs.

"le jour où tu es nee" T aurais du reserver ca. Maintenant qu est ce que tu vas mettre?? hein?

11:11 AM

 
Anonymous Anonymous said...

C'est vrai qu'est-ce que tu pourrais écrire de plus beau que "le jour où tu es née"???
Moi, ça fait maintenant 2 mois que je cherche ce que je pourrais y répondre. Alors : merci tonton ian-ian pour ces larmes de joie! (c'est incroyable mais ça marche encore à chaque fois).

Je suis sûre que d'autres bonheurs sont à venir ici et te redonneront l'inspiration...

1:10 AM

 
Blogger Le mange-disque said...

Lu: Gracias guapa. Venant de toi, je vais rougir...

Agnès: L'idée des cartes postales du 11bis: excellent! (oui je sais je répond ici à un commentaire fait sur le blog de Lu). Pour la première livraison, je vote pour celle du plus grand couscous du monde!

Ju: De rien tite soeur, yé fé cé qué yé pé! C'est comme je disais: juste une question de sincérité.

1:51 AM

 
Blogger Ludovic Pedrocchi said...

C'est vrai que tes adieux à Mad étaient émouvants, ton cul nul dans une rue du Cascoro, ah ! J'ai fait de même dans la soirée et j'ai pris une photo mais pas avec mon appareil (vu que j'ai pas d'appareil).
Fais gaffe la pelouse ça repousse...

3:47 PM

 

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