Twice upon two times in Madcity
Je crois que je finirai un jour par ne plus croire en rien, en rien d'autre qu'à l'amitié.
On a refait le monde, je veux dire on a refait notre monde, on a recréé notre petit monde, le temps d'un week-end, sur notre domaine, on a refait notre monde de fous. On fût une fois encore le noyau dur du fruit défendu.
Chacun dans son rôle, on se connait par coeur, on sait exactement qui doit faire quoi au même moment, dans quelle direction doit aller l'excès de chacun. On sait de quel jambe chacun boite. On rit des mêmes vieux trucs, on s'inquiête pour de vrai d'une fausse disparition, on fait toujours semblant de se disputer un peu pour les mêmes bêtises... On est encore debout quand le soleil se lève et au jour suivant on compte les morts.
Quand on s'est connus, on venait tous d'ailleurs, on ne savait pas où aller, on s'était échoués là, avec comme seul point commun un appétit de tout, l'esprit grand ouvert... Quatre ans plus tard, si certains sont partis, peu d'entre nous en savent plus sur le futur, mais on sait toujours vivre le présent. On sait toujours dire présent.
L'année ne pouvait pas mieux commencer, même si ce Once again once upon a time in Madrid avait des airs de dernière fois. Je leur ai crié que je les aimais, mais la musique était trop forte, alors jai rien dit de plus, je les ai tous regardés, j'ai éclaté de rire, et je me suis remis à danser.
Labels: et moi et moi et moi
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