Il nous refait le coup du mange disque!
Oui c'est vrai, c'est pas sérieux, j'avais dit qu'il y aurait une nouvelle formule tout ça, qu'il y aurait plus souvent des chroniques de dixes et tout ça, mais voilà voilà j'arrive.
Alors voilà, je ne saurais trop vous conseiller d'écouter Bright Eyes. C'est un groupe encore un peu difficile à se procurer, mais franchement, c'est de la boulette de balle. Derrière ce nom de groupe se cache en fait un songwriter (Il y a pas de mot en français pour dire songwriter, c'est comme storyteller, y'a pô non plus, et ouais) du nom de Conor Oberst, un nom à coucher dehors, certes, ce qui plus est une bien mauvaise idée quand comme lui on vient du Nebraska (et oui, encore un gringo, un amerloque, quoi), mais ne nous éloignons pas du sujet. C'est beau, c'est des textes super sensibles, un rien impressionistes, ça oscille entre la Country des familles et l'Electro, c'est bourré de trouvailles de production toujours à bon escient, jamais tape-à-l'oeil. Je ne sais pas quoi dire de plus. Un petit bout de texte peut-être?
"I know you have a heavy heart
I can feel it when we kiss
So many men stronger than me have thrown their backs out trying to lift it
But me I’m not a gamble you can count on me to split
The love I sell you in the evening, by the morning won’t exist."
Extrait de "Lua", album "I'm wide awake, it's morning" Label: Saddle Creek.
Maintenant, si ça vous plait pas, j'y peux rien, mais ça m'étonnerais fort...
J'en profite pour remettre ça avec ma play-list de la semaine (ça faisait longtemps)
Diego Amador : Piano Jondo
Bon, je suis pas mal dans le Flamenco en ce moment, je vous prie de bien vouloir m'excuser. Mais ce disque est un disque particulier. Pour ceux qui pensent que le Flamenco se résume à écouter la complainte d'un gars qui s'est malencontreusement pris le pied (ou tout autre partie qui dépasse) dans la porte, ça vaut peut-être le coup d'essayer. Des pianistes de Flamenco, y'en a pas des tonnes. Celui-là est de plus autodidacte et plein de sensibilité, ça touche au jazz à de nombreuses reprises, bref c'est pas du Gipsy Kings. Un joli disque, vraiment.
Mathieu Boogaerts : J'en ai marre d'être deux
Oui j'aime Mathieu Boogaerts, personne n'est parfait. Et je continuerai à penser que ce gars-là est un maître pour toute la auto-proclamée nouvelle chanson française, dont les trois quarts de la production vole, selon moi mais je peux tromper (quoique...), pas trés trés haut quand même au dessus des pâquerettes hexagonales.
Joaquín Sabina : Mentiras piadosas
Comment vous dire, Sabina c'est un peu comme notre Gainsbourg à nous, en plus littéraire, en plus espagnol, en moins alcoolo et en plus vivant surtout.
Various artists : Monsieur Gainsbourg Revisited
En parlant de Gainsbarre, Franz Ferdinand, Marianne Faithfull, Tricky, Portishead, The Kills... reprennent Gainsbourg. Encore? me direz-vous. Oui mais l'originalité réside dans la traduction des textes en Anglais, trés bien faite, à la fois fidèle et suffisament musicale pour que ça sonne bien. Un disque intéressant et inégal.
Voilà voilà, ce sera tout pour aujourd'hui msieudames. Retournez-donc à vos occupations, plutôt que de surfer pendant les heures de boulot...
Labels: en avant la zizique
2 Comments:
hum...on peut utiliser le mot, certes vieilli, "chansonnier" pour traduire songwriter. Mais ce n'est qu'une suggestion, et il est vrai que ça fait souvent penser à un homme un peu bedonnant avec une guitare qui raconte des histoires grasses dans un café...sinon j'aime beaucoup le mot librettiste, même si ça ne correspond par forcèment à ce qu'on recherchait. Et puis on peut aussi traduire un mot par plusieurs mots qui peuvent permettre de décrire ce qu'on cherche à dire (et oui!). De la part d'un française ayant vécu au Royaume Uni et qui aime bien séparer les langues (mix le french et l'anglais, c'est quite moche)
5:09 PM
Librettiste, c'est vrai que c'est joli comme tout. Moi aussi j'aime bien séparer les langues, mais parfois c'est vraiment difficile. Ni chansonnier ni librettiste ne me semblent correspondre. Je pense qu'il y a des choses qui ne peuvent se dirent que dans une langue. Essaie de traduire l'expression "n'importe quoi!" à un anglais... Un autre exemple que j'aime bien: En woloff (une des langues parlées au Sénégal) le mot "problème" n'existe pas. Ils emploient donc le mot français "problème", qu'on leur a importé... No comment...
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5:29 AM
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