Minor swing

Las hasards font parfois bien les choses. Samedi dernier, totalement remis, grâce à une nuit de dix heures, d'une semaine de dingue, j'allais faire bronzer un peu mon cajón dans les jardins de la plaza de Oriente, face au palais, royalement.
Deux bonnes tronches jouaient du swing dans mes vingt mêtres quand moi je suais por bulería et por tangos. Sage décision : je décide de mettre en phase les ondes et d'appuyer mine de rien sur les tchaks de l'after beat qui fait que le swing déclenche chez certains (et je m'inclue), le fameux happy-sad feeling. Un peu trouduc' sur les bords, donc, mais dans le fond ça me faisait marrer. Genre ça passe ou ils se cassent. Ça passe, ils me font signe et je me rend compte que le Cajón peut jouer swing, tout comme la casserole ou les paumes de deux mains (minimum) peuvent jouer swing si celui qui les joue swingue. Une demi-heure agréable eu un rendez-vous pour le 13 à une jam-session.
Le 13 c'était hier. J'ai retrouvé des sensations que je n'avais pas eu depuis me semble-t-il la dernière session au Legend's Pub, Bevois Valley, Southampton, il y a presque cinq ans. J'ai fait ce que j'ai pu pour battre l'after beat, et comme personne ne s'est plaint, j'imagine que je ne l'ai pas fait trop mal. Feeling plus happy que sad, inutile de le préciser.


Entre autres classiques, on a joué ça.

Canción derdía

Porque hoy parece que llegó la primavera, por una conversación de anoche, por la cantidad de recuerdos que trae y porque la semana que viene iremos a verlos en vivo, cuelgo esta canción de los delinqüentes (del disco el verde rebelde vuelve).

Que tires pa´lante siempre alegre y elegante escucha esta canción,
Sigue por mi camino y no te bajes del bordillo
Llegó la primavera con el canto de los grillos.