Caca (ka-ka) n.m : Excrément, dans le langage des nourrices et des enfants. Il signifie figurément chose malpropre à ne pas toucher. Nerveux (nèr-veû) adj : Qui a rapport aux nerfs. Centre nerveux. Tissu nerveux. Affection, maladie nerveuse. NERVEUX se dit aussi d'une personne qui a les nerfs sensibles. Substantivement, Un nerveux, une nerveuse. Il s'emploie aussi pour désigner un État de nervosité passagère. L'inquiétude le rendait extrêmement nerveux.

Tuesday, December 13, 2005

Bonnes résolutions.

Bon, j'ai peut-être fait quelque chose d'utile aujourd'hui : J'ai écrit à B. Records pour leur proposer mes morceaux du projet Nervouze KK. Et cette fois je me dégonfle pas, je les envoie. Ils sont d'accord sur le principe, à voir si ça leur plait...

C'est décidé, pour cette année 2006, je veux mener au bout ce qui me chatouille depuis trop longtemps maintenant : La ZiZique. En dehors des morceaux pour B.R., car c'est vraiment pour rire, je veux aller au bout avec mes chansons. Evidemment, quand il s'agît de faire le couillon en samplant des discours politiques ou des extraits de films, c'est facile. Mais quand il s'agit de se montrer pour de vrai, je veux dire à poil, quand l'histoire c'est montrer vraiment ce qu'on a dedans, on fait moins son petit malin...
Les seuls personnes à avoir écouté mes chansons sont tout au plus trois ou quatre, c'est pas beaucoup pour se faire une idée de si ça vaut le coup ou non. Mais comme pour diverses raisons ce sont des personnes qui comptent beaucoup pour moi, et puisqu'ils m'encouragent, ça m'aide à y croire un peu. Et puis je les aime bien, moi, mes chansons, je crois sincèrement qu'au moins deux sont vraiment bonnes.
Alors voilà, c'est ma bonne résolution : Ces chansons je vais les enregistrer, les déposer, et je vais envoyer ça à des petits labels.

On verra bien, et ainsi je ne resterai pas avec le regret de ne pas l'avoir fait.

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Monday, December 05, 2005

Dépots de gerbe

Faudrait il me semble être aveugle pour ne pas voir la dérive dans le discours depuis quelques temps. Toute une frange facho de la droite (mais pas seulement de la droite) française, et qui jusqu'ici dieu merci la fermait, se croit autorisée à resortir les bons vieux propos racistes de piliers de comptoirs. On r'éructe polygamie, on r'haut-le-coeur éthnies, on revomit racaille, on dégobille youyous. Alain Finkelkraut dépose lui aussi une gerbe de toute beauté au monument de l'intelligence tout court*. Depuis que le gouvernement (et Sarkozy en tête, bien entendu) fait du racisme latent en France son bizness politique, il semble que les langues se délient. Qui oserait penser que les récents procès visant des groupes de hip-hop, ou que les modifications faites aux programmes scolaires concernant la colonisation, sont des coincidences? D'ailleurs personne ne le prétend, il est même de bon ton de penser que cela fait partie de la solution au problème. Mais c'était quoi déjà, le problème?


*Pour mémoire, Sarkozy a récemment déclaré que le même Alain faisait honneur à l'intelligence française. Cela fait suite à une interview dans un journal israélien de Finkelkraut (merci Mohsan).

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Thursday, December 01, 2005

Ce que nous dit la toupie

Voilà, cette fois elle est partie, après ces adieux prolongés. Je vois que des choses un peu connes à dire. Parce que je suis triste et que c'est pas facile à décrire, ce genre de tristesse, c'est pas facile à raconter, le vide ou bien la peur du vide.
J'ai pensé des choses cela dit, je me suis dit que les mexicains possèdaient une richesse immense dans leur façon de traiter la mort. L'ironie, le détachement. Mais mon pote diplomatik le décrit à la perfection. Si ça les aide à afronter la mort, ça rend aussi les départs plus faciles à supporter. "Partir, c'est mourir un peu", t'as pas d'autres banalités?
Et puis je me suis bon dieu ce que c'est bon l'amitié, ce que c'est fort et ce que ça fait mal parfois. Et puis je me suis dit qu'on était redevenu des gosses, qu'on s'était senti comme le dernier jour des vacances, quand on quitte les amis de l'été, les premiers amours.
Il y a deux jours, elle m'a laissé une boite à chaussures rouge, sur laquelle il y avait juste écrit "11bis" au feutre noir. Dedans il y avait des petits cadeaux, pour notre appart. Il y avait une des ces grandes toupies qu'ils font au mexique. Un jour j'avais joué avec et j'avais du dire qu'elle me plaisait. Et je l'ai trouvée au fond de la boite à chaussures. Je l'ai sortie et j'ai actionné la ficelle. La toupie nous dit que l'absence de mouvement, c'est la chûte. C'est à ce moment là que je me suis mis à pleurer, parce que j'ai su pour de bon que cette fois elle partait. Qu'il fallait qu'elle bouge pour pas tomber.

C'est stupide et mon petit doigt me dit qu'elle sera là bientôt, de nouveau. Alors quoi ? Alors rien, c'est bon l'amitié, c'est tout.

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