Caca (ka-ka) n.m : Excrément, dans le langage des nourrices et des enfants. Il signifie figurément chose malpropre à ne pas toucher. Nerveux (nèr-veû) adj : Qui a rapport aux nerfs. Centre nerveux. Tissu nerveux. Affection, maladie nerveuse. NERVEUX se dit aussi d'une personne qui a les nerfs sensibles. Substantivement, Un nerveux, une nerveuse. Il s'emploie aussi pour désigner un État de nervosité passagère. L'inquiétude le rendait extrêmement nerveux.

Wednesday, March 26, 2008

Le gros bouffon du jour

Le gros bouffon du jour est un champion du monde potentiel, en la personne de Monseigneur l'Archevêque émerite de Pamplune, Don Fernando Sebastián.



Notre ami Fernando nous faisait remarquer à trés juste titre et du haut de son éminente bouffonnerie, pendant la messe de Pâques, que Jésus avait eu une mort digne, bien que s'étant produite en absence de tout traitement paliatif. Pas de doute, les documents d'archive le prouvent: pas la moindre trace d'une éventuelle perfusion de morphine accrochée à la croix, même pas un petit pétard, rien. Son Père lui avait rappelé que s'il avait signé, c'était pour en chier, qu'on l'avait bien prévenu, qu'il avait eu 40 jours de réflexion pour se retracter, mieux que chez Cuisine Plus. Du coup Jesus a refusé qu'on allège ses soufrances par quelque moyen que ce soit. Il est mort lynché, lapidé, fouetté, piétiné, trahi par les siens, crucifié en public, porté en ridicule, il est mort lentement et douloureusement, misérablement, peut-être mais digne.

Et l'archevêque d'appeler les fidèles à "suivre l'exemple de Jésus pour trouver la diginité de la mort" et de s'étonner que "certains confondent la dignité de la mort avec la peur de la douleur". En un mot : la médecine paliative c'est rien que pour les faibles, les trouillards et les couilles-molles et pi c'est tout.

Je me demande ce que notre bouffon du jour dirait si le Seigneur dans sa miséricorde et son grand sens de l'humour lui dégotait une petite maladie pas drôle et douloureuse, juste pour voir s'il est cap' de redire qu'il faut choisir entre diginité et traitement paliatif?

Tuesday, March 25, 2008

Plagiat "même pas honte" du jour ou "On m'a dit que je dessinais un peu comme Ludo mais moi je vois pas du tout la ressemblance"...

Séance copi(n)age: Ludo s'est mis à l'espagnol sur un blog qu'il partage avec un mannequin sans tête (non mais vraiment on se demande, des fois). Alors toi aussi connecte toi et apprends la langue de Cervantes dans la joie de la gaieté et la franche rigolade de robes à petits pois et de paëlle aux fruits de mer!

Et pour les papolyglotes, Ludo existe toujours en français, pour une poilade bien d'chez nous, mossieur.







Monday, March 10, 2008

Exercice de style: Microbiografía

Mon antipote m'a envoyé ce lien bien intéressant. Il s'agît d'écrire sa microbiographie en six mots. Comme le jeu a débuté en espagnol, le post qui suit est tout naturellement en espagnol...

Me gusta mucho esta idea de microbiografías: me encantan los "exercices de style" y la onda es el micro. Ya se, ¡Microondas! el juego de palabras era demasiado facil.
Pues tambien nos rodean: micropisos, microcosmos, microorga(ni)smos, microscopios, microfonos, microcamaras... microvida, microalegrías, microtodo... Todo tiene que caber en un espacio micro...

Así que me lanzo:

"Corriendo con lentitud hacia ninguna parte" podría ser mi microbiografía...


¿Quien se atreve?

Friday, March 07, 2008

Changement de programme: Les barbares entrent en scène

Réellement enthousiaste après le concert de Cure hier soir, j'allais vous parler des vingts kilos de plus de Robert Smith, de la setlist incroyable, de l'énergie toujours vivante, du partage entre les 15000 ex-fans réunis pour s'amuser...
Et puis la radio annonce qu'un ex-conseiller municipal d'un village du pays basque vient d'être assasiné de 4 balles dans le dos, sous les yeux de sa femme et de sa fille, par les membres d'une organisation terroriste qui ose utiliser le nom du peuple basque pour laisser libre court à sa soif de violence, pour que continue à jamais ce grand cirque, cette grande illusion, ce grand fantasme nationaliste. Qu'avait à voir cette homme là avec la "cause basque"? Rien, absolument rien. Ayant décidé de se retirer de son poste de conseiller municipal, il avait fait le choix de se passer de garde du corps et d'éscorte. La seule faute qu'il a commise pour mériter ça est celle là: avoir osé penser qu'il n'était plus une cible, qu'il allait pouvoir enfin vivre normalement. Alors les barbares ont vu là l'occasion de l'assassiner de la façon la plus couarde qui soit. Ces pourris ne méritent pas le moindre respect car si leur cause est si grande est si honorable que cela, que penser de cet acte misérable?
Moi qui vais quitter ce si beau pays qu'est l'Espagne, je n'ai qu'un souhait ce soir: que ses habitants se libèrent un jour de toute cette merde. Définitivement.