Caca (ka-ka) n.m : Excrément, dans le langage des nourrices et des enfants. Il signifie figurément chose malpropre à ne pas toucher. Nerveux (nèr-veû) adj : Qui a rapport aux nerfs. Centre nerveux. Tissu nerveux. Affection, maladie nerveuse. NERVEUX se dit aussi d'une personne qui a les nerfs sensibles. Substantivement, Un nerveux, une nerveuse. Il s'emploie aussi pour désigner un État de nervosité passagère. L'inquiétude le rendait extrêmement nerveux.

Wednesday, May 24, 2006

Pour ceux qui ont quelque chose entre les oreilles

Suite à un post sur le blog "Le monolecte" (voir liste de liens), j'ai installé (en HTML, oui monsieur) une liste de liens vers les dernières sorties du e-label Jamendo. En gros, Jamendo se propose d'encourager l'échange et la diffusion de musique sur le net. Les artistes mettent leur musique sur le site, et nous on est libres d'écouter les dixes, de les critiquer et même de rétribuer directement les musiciens si ça nous chante. Incrédibeule, non ?
Je ne me suis pas encore fait une idée précise de la qualité de la zizique proposée (j'ai quand même entendu deux-trois trucs sympas), mais quoi qu'il en soit, le concept en lui-même me parraît suffisament intéressant pour soulever en moi une gigantesque vague d'enthousiasme.
Je ne rouvrirai pas ici le débat "Pire to pire, mieux ou peer?". Ici, c'est l'artiste qui décide de mettre sa musique en ligne, et cette musique est protégée par un licence "creative commons" (lien disponible sur le blog "Le Monolecte" cité plus haut). Je suis totalement persuadé que les nouvelles technologies ne servent plus seulement à vendre par paquets de douze une quantité d'âneries musicales préformatées et vomitives, mais aussi à la création et la diffusion musicale en court-circuitant les distributeurs classiques. Bref, je pense qu'il y a de quoi être optimiste, je suis persuadé que c'est de ces sites, à l'abri de la musique en tube, que vont sortir prochaînement les choses les plus intéressantes.

Bon, ne pas oublier Boudiou Records, le e-label no profit de Normandie, qui vient de transformer son site en un portail de toute beauté que ça en est éblouissant tellement ça en peut plus d´être si beau. La aussi, musique en ligne et bon esprit.

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Tuesday, May 09, 2006

Il nous refait le coup du mange disque!

Oui c'est vrai, c'est pas sérieux, j'avais dit qu'il y aurait une nouvelle formule tout ça, qu'il y aurait plus souvent des chroniques de dixes et tout ça, mais voilà voilà j'arrive.

Alors voilà, je ne saurais trop vous conseiller d'écouter Bright Eyes. C'est un groupe encore un peu difficile à se procurer, mais franchement, c'est de la boulette de balle. Derrière ce nom de groupe se cache en fait un songwriter (Il y a pas de mot en français pour dire songwriter, c'est comme storyteller, y'a pô non plus, et ouais) du nom de Conor Oberst, un nom à coucher dehors, certes, ce qui plus est une bien mauvaise idée quand comme lui on vient du Nebraska (et oui, encore un gringo, un amerloque, quoi), mais ne nous éloignons pas du sujet. C'est beau, c'est des textes super sensibles, un rien impressionistes, ça oscille entre la Country des familles et l'Electro, c'est bourré de trouvailles de production toujours à bon escient, jamais tape-à-l'oeil. Je ne sais pas quoi dire de plus. Un petit bout de texte peut-être?

"I know you have a heavy heart
I can feel it when we kiss
So many men stronger than me have thrown their backs out trying to lift it
But me I’m not a gamble you can count on me to split
The love I sell you in the evening, by the morning won’t exist."
Extrait de "Lua", album "I'm wide awake, it's morning" Label: Saddle Creek.

Maintenant, si ça vous plait pas, j'y peux rien, mais ça m'étonnerais fort...

J'en profite pour remettre ça avec ma play-list de la semaine (ça faisait longtemps)

Diego Amador : Piano Jondo
Bon, je suis pas mal dans le Flamenco en ce moment, je vous prie de bien vouloir m'excuser. Mais ce disque est un disque particulier. Pour ceux qui pensent que le Flamenco se résume à écouter la complainte d'un gars qui s'est malencontreusement pris le pied (ou tout autre partie qui dépasse) dans la porte, ça vaut peut-être le coup d'essayer. Des pianistes de Flamenco, y'en a pas des tonnes. Celui-là est de plus autodidacte et plein de sensibilité, ça touche au jazz à de nombreuses reprises, bref c'est pas du Gipsy Kings. Un joli disque, vraiment.

Mathieu Boogaerts : J'en ai marre d'être deux
Oui j'aime Mathieu Boogaerts, personne n'est parfait. Et je continuerai à penser que ce gars-là est un maître pour toute la auto-proclamée nouvelle chanson française, dont les trois quarts de la production vole, selon moi mais je peux tromper (quoique...), pas trés trés haut quand même au dessus des pâquerettes hexagonales.

Joaquín Sabina : Mentiras piadosas
Comment vous dire, Sabina c'est un peu comme notre Gainsbourg à nous, en plus littéraire, en plus espagnol, en moins alcoolo et en plus vivant surtout.

Various artists : Monsieur Gainsbourg Revisited
En parlant de Gainsbarre, Franz Ferdinand, Marianne Faithfull, Tricky, Portishead, The Kills... reprennent Gainsbourg. Encore? me direz-vous. Oui mais l'originalité réside dans la traduction des textes en Anglais, trés bien faite, à la fois fidèle et suffisament musicale pour que ça sonne bien. Un disque intéressant et inégal.

Voilà voilà, ce sera tout pour aujourd'hui msieudames. Retournez-donc à vos occupations, plutôt que de surfer pendant les heures de boulot...

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Prière éstivale

Que t'ai-je fait Petit Jésus ?
Zidane se retire du ballon!
Maintenant il manquerait plus
Qu'tu mettes Sarko à Matignon...

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